Saint Charles Garnier

Saint Charles Garnier

Charles Garnier

Saint

  • Death: 12/07/1649
  • Nationality (place of birth): France

Charles Garnier (1606-1649) dut insister pour pouvoir devenir missionnaire, parce que son père, un riche gentilhomme parisien, s’y opposait. La même persévérance se révéla précieuse quand il travailla chez les Petuns, qui au début se montraient hostiles aux «Robes Noires», le nom qu’ils donnaient aux jésuites.

Le P. Garnier consacra ses trois premières années dans la Nouvelle France à apprendre la langue Huron et à exercer son ministère à la mission d’Ossossané En novembre 1639 il a été envoyé avec le P. Jogues chez les Petuns, qui refusèrent de les accueillir parce qu’ils se rappelaient l’accusation que les Robes Noires étaient la cause de l’épidémie qui avait ravagé le territoire des Hurons en 1636. Les 2 jésuites passèrent l’hiver chez les Petuns et retournèrent ensuite à Ossossané, car ils croyaient avoir échoué. Le P. Garnier y retourna l’automne suivant, et abandonna de nouveau. Finalement il y retourna encore une fois pendant l’hiver 1647 et fonda 2 missions, parce que les gens s’étaient montrés plus accueillants qu’à ses visites précédentes.

Depuis plusieurs années les Iroquois avaient multiplié les attaques contre les Hurons, ils avaient déjà tué le P. Antoine Daniel en 1648. Le P. Garnier prit donc fort au sérieux la nouvelle que les Iroquois étaient en guerre contre les Petuns et menaçaient de brûler leurs villages. Il renvoya dons son nouvel assistant, le P. Noël Chabanel au quartier général de la mission, car il ne voulait pas exposer celui-ci au danger menaçant. Lui-même décida de rester parmi ses ouailles. Le 7 novembre au milieu de l’après-midi les Iroquois attaquèrent, tuant tous ceux qu’ils rencontraient. Le P. Garnier reçut 2 balles, une dans sa poitrine et l’autre dans son abdomen. On lui enleva sa soutane et on le laissa mourir dans le froid, mais il reprit conscience et essaya d’aller auprès d’un Petun blessé. Un attaquant le scalpa et le tua d’un coup sur la tête. Un autre jésuite arriva au village le lendemain et enterra le P. Garnier dans une tombe peu profonde, avec les gens qu’il avait tant désiré amener au Christ.

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Initialement regroupé et édité par: Tom Rochford, SJ

Traducteur: Guy Verhaegen