Saint Jean Berchmans

Saint Jean Berchmans

Jean Berchmans

Saint

  • Death: 08/13/1621
  • Nationality (place of birth): Belgique

Jan Berchmans (1599-1621) personnifie l’idéal de celui qui atteint une grande sainteté en faisant des choses ordinaires d’une façon extraordinaire. Il est mort très jeune, 5 ans seulement après son entrée au noviciat, mais son grand désir de devenir prêtre lui inspira de vivre pleinement la vie religieuse.

Il est né dans une famille profondément croyante de Diest en Belgique, et commença des études qui devaient l’amener rapidement à la prêtrise. Pendant ses études, il vivait au presbytère de la paroisse Notre-Dame, mais après 3 ans son père lui dit d’abandonner ces études et d’apprendre un métier pour pouvoir contribuer aux dépenses de la famille. L’aumônier du Béguinage de Diest offrit de payer les frais de ses études, en échange d’un travail de domestique. En 1612 le jeune homme conclut le même accord à Mechelen avec le chanoine Froymont. Là Jan Berchmans rencontra les jésuites et décida d’entrer chez eux plutôt que de devenir prêtre diocésain. Son père était déçu, parce qu’un prêtre diocésain aurait pu aider sa famille, un jésuite pas, mais il autorisa son fils à poursuivre son objectif.

Jan Berchmans entra chez les jésuites en 1616. Il accomplit toutes les tâches d’un novice avec une fidélité exigeante, et s’efforça de se vaincre lui-même par des pénitences. Quelques mois après son entrée chez les jésuites sa mère mourut ; peu après son père renonça à sa boutique de cordonnier et entra au séminaire diocésain. Il a été ordonné en avril 1618. Cette même année, le 25 septembre, Jan prononça ses 3 vœux de vie religieuse et fut envoyé à Anvers poursuivre ses études. Après 3 semaines déjà il reçut l’ordre d’aller poursuivre ses études à Rome. Avant qu’il ne retourne à Mechelen pour dire au revoir à son père, celui-ci mourut soudainement.

Jan arriva à Rome le 31 décembre et rejoignit la communauté du Collège Romain. Là il continua ses études avec la même fidélité à ses études et à sa vie religieuse qu’au noviciat. Il se révéla un brillant étudiant, et, à la fin de l’année il fut choisit pour défendre l’entièreté du cours de philosophie dans un débat publique. Sa santé avait souffert de l’effort fourni pour son dernier examen, et il devenait de plus en plus faible quand il préparait le débat public, qui eut lieu le 8 juillet. Il espérait pouvoir se reposer après celui-ci, mais il a été choisi pour un autre débat public qui aurait lieu en août au Collège Grec. Ces deux débats exigèrent un trop grand effort de son corps affaibli.

Le 7 août il souffrit d’une attaque de dysenterie et attrapa de la fièvre. Quand le P. supérieur vit la pâleur et la faiblesse de Jan, il l’envoya à l’infirmerie. Jan s’affaiblissait de jour en jour et ses poumons s’enflammèrent. Quand des scolastiques venaient le visiter, il parlait du paradis comme s’il y serait après quelques jours. Le frère infirmier suggéra qu’il reçoive la communion le lendemain, même si ce n’était pas un dimanche. La communauté des jésuites vint en processions apporter le Viatique à leur confrère mourant. Il demanda son crucifix, son chapelet et son livret des règles ; il reçut un fleuve de visiteurs, y compris le P. Général. Il passa sa dernière nuit en prière et mourut le 13 août au matin.

Initialement regroupé et édité par: Tom Rochford,SJ

Traducteur: Guy Verhaegen