Saint Léon-Ignace Mangin

Saint Léon-Ignace Mangin

León-Ignace Mangin

Saint

  • Death: 07/20/1900
  • Nationality (place of birth): France

Le P. Léon-Ignace Mangin a été massacré avec son compagnon le père Paul Denn en 1900 au village de Zhujiahe, pendant la rébellion des Boxers, tandis qu’ils priaient dans l’église paroissiale avec des paroissiens qui refusaient de renoncer à leur foi chrétienne. Les Boxers étaient une société secrète chinoise qui lança une persécution des catholiques en 1898. On estime à 30.000 le nombre de morts par cette persécution.

Le P. Mangin est né à Metz en France. Il est entré dans la Compagnie en 1875. Il fut envoyé en Chine, où il étudia la théologie et le chinois, et a été ordonné en 1886. Il arriva à Zhujiahe en 1900. Depuis son arrivée le nombre d’habitants du village passa de 400 à 3.000 à cause de la menace d’attaques. Le jésuite français fortifia le village aussi bien qu’il pouvait et établit des réserves de vivres. Il invita aussi son confrère le P. Denn à quitter le village où il se trouvait et à le rejoindre à Zhujiahe. Le P. Denn était aussi français et avait travaillé comme employé de banque avant de devenir jésuite, afin de devenir missionnaire. Il a été ordonné en Chine en 1880.

Les Boxers (qui reçurent ce surnom des Britanniques à cause de leurs exercices de gymnastique) attaquèrent le village le 15 juillet 1900, mais les villageois les repoussèrent. Le lendemain ils attaquèrent de nouveau, mais furent de nouveau repoussés. Mais alors 2.000 soldats de l’armée impériale interrompirent leur marche en direction de Péking (maintenant Beijing pour renforcer les Boxers. Quand le P. Mangin vit la dimension de l’armée qui attaquait, il sut que le village était condamné. Quelques uns réussirent à s’enfuir pendant la nuit, mais les deux jésuites choisirent de rester avec leur troupeau.

Les attaquants construisirent des tours pour escalader les barricades, et le matin du 20 juillet ils pénétrèrent dans le village. Les deux prêtres jésuites rassemblèrent les femmes et les enfants dans l’église et se mirent à prier avec eux, les préparant à ce qui les attendait. Les quelques hommes qui étaient encore en vie entrèrent en titubant dans l’église, peu avant que les Boxers ne brisent les portes et n’entrent dans l’église. Ils menacèrent alors les paroissiens. Ils leur donnèrent une dernière chance de vivre, à condition de renoncer à leur foi, mais seuls quelques uns renoncèrent.. Les Boxers se mirent alors à tirer dans la foule. Le P. Denn entonna le confiteor, et le P. Mangin prononça les paroles de l’absolution. Ces deux pères furent parmi les premier à être tués, ensuite les attaquants tirèrent sur les chrétiens et achevèrent de les massacrer à coups sabres, avant de mettre le feu au toit. Leurs ossements restèrent sur place jusqu’en 1901, quand on les rassembla, les mit dans des cercueils et les enterra à l’emplacement même de la nouvelle église, construite au même endroit. Ce jour là 1370 catholiques furent massacrés.

Martyrs en Chine

Initialement regroupé et édité par: Tom Rochford,SJ

Traducteur: Guy Verhaegen