Le Pape François : « Ouvrez un avenir, suscitez l’espérance, créez des alternatives »
Le monde d'aujourd'hui, où les « situations d'injustice et de douleur humaine » et les « expressions de xénophobie et de poursuite égoïste de l'intérêt national » abondent, où continuent la traite des êtres humains et « les inégalités entre et au sein des pays », nécessite de « transformations pour protéger la vie menacée et défendre les plus faibles ». C'est ce qu’a déclaré le Pape François, qui a reçu ce matin en audience privée dans la Salle Clémentine du Palais Apostolique du Vatican les 210 participants au congrès du 50ème anniversaire du Secrétariat pour la Justice Sociale et l'Écologie, accompagnés par le Supérieur Général de la Compagnie de Jésus, le père Arturo Sosa SJ.
« Notre monde brisé et divisé a besoin de construire des ponts pour que la rencontre humaine permette à chacun de nous de découvrir dans les oubliés le visage du frère, en qui nous nous reconnaissons, et dont la présence, même sans mots, exige notre attention et notre solidarité », a dit le Saint Père, qui a rappelé, entre autres choses, les frères morts en service en ces cinquante années, et en particulier le martyre des jésuites de l'Université centraméricaine d'El Salvador, dont le trentième anniversaire est sur le point d'être célébré.
Le pape a voulu rappeler la figure du père Pedro Arrupe, ancien Supérieur Général des jésuites, qui a fondé le Secrétariat, soulignant notamment le fait que son élan pour la justice sociale est né d'une vie intense de prière. François a exhorté les jésuites à poursuivre « l'effort créatif » de leur engagement au service des pauvres, de l'éducation, du souci des réfugiés et de la défense des droits humains.
Vous pouvez lire ici le discours complet du Pape François (disponible en espagnol), auquel il a ajouté spontanément ces trois éléments :
1. Les pauvres sont « écartés » de notre société.
2. Aujourd'hui, il y a une « mondialisation sphérique », qui élimine toutes les différences culturelles, sociales et religieuses, et il faut au contraire une « mondialisation polyédrique » qui comprend mais respecte les différences.
3. Le « testament » de Pedro Arrupe, quand il a indiqué la prière comme source fondamentale d'inspiration.
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